Vous pouvez à partir de cet écran consulter la base de données des livres dernièrement parus à l'Université libre de Bruxelles ou écrits par des membres de la communauté universitaire.

1399 références(s)

Parcourir la bibliographie

Dernières mises à jour
Classement par auteur
Classement par titre
Classement par discipline
Classement par date d'édition

Science et communication: pour le meilleur ou pour le pire ?

Claessens Michel, Quae , 2009, 174 pages

Une frustration croissante du public semble accompagner en Europe les avancées de la science et de la technique. Mais la science n'est pas partagée et le public n'a pas voix au chapitre. Pourquoi cette réticence à exposer la technoscience au débat, elle qui s'impose le plus souvent sans discussion ? Une véritable communication de la science reste à créer en Europe. Celle-ci devrait permettre au public de mieux anticiper les crises technoscientifiques et de mieux négocier les virages du futur. On n'en est pas là: le nucléaire se gère toujours par manifestations, les OGM par fauchages et le clonage thérapeutique par erreurs. Des thèmes d'actualité tels que le " progrès " et l'Europe sont, dans l'état actuel des choses et au sens strict du terme, incommunicables.
Cette situation handicape fortement les relations science-société et l'appropriation, par le public, des avancées technoscientifiques. Or les Européens souhaitent être davantage consultés et impliqués dans la marche du " progrès " et des choix qui sont opérés en son nom. Comment rétablir la confiance du public ? Comment renouer le dialogue entre la société et la science ? Et quelles conséquences pour l'establishment scientifique et le fonctionnement de la recherche ?

Plusieurs pistes sont proposées pour modérer les excès et recueillir tous les fruits de la passion technologique. Comme institutionnaliser la pratique des conférences de citoyens. Ces " jurys d'assises " pour la science sont des procédures efficaces de communication et de décision politique en situation de controverse technoscientifique. Combinées au principe de précaution, elles constituent une réponse réaliste à l'impuissance de notre société à contrôler le cours du développement technoscientifique.